Les orages : Carte de l'intensité orageuse
en France et sur l'Europe de l'Ouest
Pluie
forte, vents violents, foudre, tonnerre, grêle et même tornades :
Chacun des quelques 50 000 orages qui éclatent chaque jour sur terre
dégage une énergie équivalente à celle d'une bombe atomique. Très
commun dans les zones intertropicales, le phénomènes touche aussi
les régions tempérées au printemps et en été, lorsque les
ingrédients nécessaires à la formation d'une cellule orageuse (air
chaud et humide, instabilité) sont les plus fréquents.
Comment reconnaître un cumulus en croissance ? Lorsque le sommet du
nuage reflète les rayons solaires, c'est qu'il est chargé de
gouttelettes d'eau non gelées. Cela indique la présence de forts
courants ascendants chauds, susceptibles de produire un orage.
Carte des orages sur l'Europe
actualisée toutes les heures
Note : La couleur des
cercles correspond à l'heure et la taille correspond aux
nombres d'impacts relevés pendant les 30 minutes

UTC (coordinated universal time)
signifie temps universel, correspondant au méridien de Greenwich. Pour avoir les
heures françaises, il faut ajouter 1 heure en hiver et 2 h en été.
Source de la
carte des orages :
meteociel
Comment calculer la
distance qui vous sépare d'un éclair ? La
vitesse de la lumière étant de 300 000 km par seconde,
l'éclair est visible instantanément. Le tonnerre,
qui résulte pour sa part d'un
phénomène sonore, ne devient audible que quelques
secondes après l'éclair, puisque la vitesse du
son est de 300 mètres par
seconde. Ainsi, pour calculer la distance qui vous
sépare d'un éclair il suffit de
compter les secondes entre le moment ou l'on
perçoit l'éclair et celui où l'on entend le
tonnerre, de multiplier ce
chiffre par 300, ce qui vous donne la distance en
mètres.
Le cycle d'une cellule
orageuses
Le cycle de vie d'une cellule orageuse se compose de
trois étapes successives. Dans la phase de
développement, l'ascension d'une masse d'air humide (par
convection, ou en raison de l'arrivée d'un front froid)
forme un cumulus. Si l'air est instable, les courants
chauds continuent de monter, faisant croître le nuage
jusqu'au stade cumulo-nimbus. Lorsqu'il atteint la
tropopause, le nuage cesse de se développer en hauteur
et se charge de cristaux de glace qui amorcent le
processus de précipitation. L'orage entre alors dans sa
phase de maturité: L'air froid et lourd du sommet
redescend brusquement sous la forme de forts courants
accompagnés d'éclair et de violentes averses.
L'orage se dissipe lorsque les vents issus du sommet
refroidissent le sol au point de priver le nuage de
l'air chaud qui l'alimentait. Le cumulo-nimbus se
désagrège, la pluie cesse et il ne reste plus dans le
ciel que quelques cirrus et altocumulus inoffensifs.
Le cycle complet ne dure pas plus d'une heure, mais les
vents qui continuent de se propager après la dissipation
de l'orage peuvent rencontrer de nouvelles masses d'air
chaud et humides, et ainsi déclencher le développement
d'une nouvelle cellule orageuses. On parle alors d'un
orage multicellulaire.
Comment se forme un éclair
entre un nuage et le sol ?
Par un processus qui n'est pas encore totalement
expliqué, les courants d'air distribuent des charges
positives au sommet du nuage d'orage et des charges
négatives à sa base. En réaction, le sol situé sous le
nuage se charge positivement. Il se crée ainsi un champ
électrique qui s'accroît jusqu'à ce que l'air, qui joue
normalement le rôle d'isolant, cède. Un flux d'électrons
jaillit alors de la zone négative: C'est le précurseur,
une étincelle invisible qui se déplace à 200 km/s selon
une trajectoire irrégulière. Arrivé à proximité du sol,
le précurseur attire un flux positif. Lorsque les deux
étincelles se rejoignent, elles forment un canal d'air
ionisé de quelques centimètres de diamètre le long
duquel remonte un courant positif très puissant, l'arc
de retour. Cette décharges électrique produit la ligne
lumineuse de l'éclair.
Différents types d'éclairs
Même s'ils sont les plus spectaculaires, seuls 20% des
éclairs frappent le sol . Les autres se produisent entre
deux nuages, à l'intérieur d'un même nuage ou même entre
un nuage et l'air environnant. Tous ont cependant en
commun de relier une zone chargée négativement à une
zone chargée positivement, obéissant à la règle qui veut
que des charges électriques opposées s'attirent. |
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