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Le mouvement de révolution de la Terre
La révolution des planètes entraîne des conséquences importantes sur les milieux
de vie : la révolution de la Terre, jointe à l'inclinaison de l'axe des pôles
par rapport à la verticale, détermine les saisons et l'existence des grandes
zones climatiques et biologiques.

1. Les saisons.
Le mouvement de révolution de la Terre autour du Soleil décrit une ellipse,
longue de 930 millions de kilomètres, que l'on appelle orbite de la Terre. Notre
planète effectue une révolution complète en 365 jours et un quart. Tous les
quatre ans, les quatre quarts de jour sont regroupés et l'année, dite
bissextile, compte 366 jours.
Le plan dans lequel se déplace la Terre, appelé plan de l'écliptique, n'est pas
perpendiculaire à l'axe des pôles. De ce fait, la Terre est représentée par
rapport à la verticale avec une inclinaison de 23° 27'. Les conséquences de
cette inclinaison sont majeures : la Terre expose entièrement au Soleil la
calotte délimitée par un cercle polaire pendant six mois en tournant sur
elle-même, tandis que l'autre est plongé dans l'obscurité. A l'équateur, en
revanche, l'éclairement est constant pendant toute l'année. Cette variation de
l'éclairement du pôle à l'équateur se traduit concrètement par l'inégale durée
du jour et de la nuit et par la variation de cette durée au cours de l'année,
sauf a l'équateur.
L'inclinaison de l'axe des pôles est donc responsable de l'existence des
saisons, caractérisées par la longueur du jour, elle-même en relation avec la
hauteur du Soleil au-dessus de l'horizon. Ainsi, au cours de l'année, on
distingue quatre positions remarquables du Soleil par rapport à la Terre : le 23
septembre et le 21 mars, le jour et la nuit ont la même durée; il s'agit des
équinoxes, qui ouvrent l'automne et le printemps. Le 22 décembre et le 21 juin,
les jours sont respectivement le plus court et le plus long de l'année dans
l'hémisphère Nord, alors que c'est l'inverse dans l'hémisphère Sud : il s'agit
des solstices, qui inaugurent l'été et l'hiver.

2. Parallèles et latitude.
Concrètement, pour un observateur terrestre, la variation de hauteur du Soleil
au-dessus de l'horizon oscille de part et d'autre d'un point moyen, l'équateur,
jusqu'à former un angle de 23° 27', qui délimite le tracé des tropiques du
Cancer et du Capricorne. Ce même angle par rapport a la verticale détermine le
tracé des cercles polaires arctique et antarctique. Toutes ces lignes sont
parallèles à l'équateur.
A partir de ces valeurs, on a pu tracer des parallèles de 0° à 90 ° de
l'équateur vers les pôles, et se repérer en latitude en mesurant l'angle formé
par le Soleil au-dessus de l'horizon un jour J et à midi.

3. Les marées.
Les marées sont la conséquence de la présence du satellite de la Terre, la Lune,
qui gravite autour d'elle et exerce une attraction capable de soulever la masse
d'eau océanique. Mais c'est la position de la Lune et du Soleil par rapport à la
Terre qui explique la puissance variable des marées.
Au moment de la nouvelle et de la pleine Lune, les attractions s'additionnent et
les marées sont fortes : il s'agit des vives eaux. Au contraire, lors du premier
et du dernier quartier, les attractions se compensent et les marées sont de
faible amplitude : il s'agit des mortes eaux.
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