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Créer une mare refuge

Ce projet est délicat et demande un travail de réflexion et d'analyse, sans quoi l'on risque d'investir temps et argent pour un trou d'eau sans véritable intérêt

Évaluer, observer

Avant de vous lancer, commencez par l’examen de la flore et de la faune des mares de la région. Cela vous donnera un aperçu des peuplements susceptibles de coloniser la mare. Leur intérêt principal tient-il à la présence de plantes rares ? de batraciens ? de tritons ? de libellules ? d’oiseaux ? Il est possible de spécialiser votre mare ou de chercher à y entretenir une diversité maximale d’espèces. Il est nécessaire de bien évaluer les contraintes de chaque objectif. Pour cela, il faut analyser les exigences écologiques des espèces observées. Ont-elles besoin de lumière ou d’ombre, d’un niveau d’eau constant ou variable, d’abris pour se cacher, de terrains mous pour s’enfouir, de rochers émergeant pour s’exposer au soleil ou sortir de l’eau, d’une végétation particulière pour déposer leurs œufs, etc. ?

Réaliser la mare

Le respect de quelques principes permet de réaliser une mare favorable à de nombreuses espèces.

Etanchéité : un fond argileux est idéal pour créer un écosystème eu artificialisé. À défaut, une bâche plastique, posée en évitant toute perforation, ou une surface bétonnée restent possibles mais compliquent et limitent l’enracinement futur des plantes aquatiques.

Morphologie de la mare : des rives sinueuses, en pente douce, au moins localement, favorisent l’installation des végétaux, l’alimentation des petits échassiers, la sortie des amphibiens ou de poussins après la reproduction. Parmi des hauts-fonds irréguliers, une zone profonde de un mètre environ évite le gel hivernal de la masse d’eau et la mort de la faune. Un ou deux îlots à rives plates accroissent la zone d’échange entre terre et eau et la productivité du milieu. Rochers creux, tuiles, bois morts disposés sur le fond sont autant de caches potentielles.

Environnement : située en forêt, la mare peut s’avérer attractive pour la reproduction des amphibiens, l’abreuvement des mammifères sauvages, mais peu pour les plantes aquatiques, les oiseaux et les poissons. L’ombrage permanent limite le réchauffement des eaux nécessaire à la croissance des plantes et aux éclosions diverses. Sous le couvert de grands arbres, le recouvrement par les feuilles mortes à l’automne est à craindre.

 

Pensez également au ruissellement apportant dans la mare les substances nutritives des milieux alentour, mais aussi pesticides, fertilisants. Evitez une mare au milieu des cultures.

  • Colonisation végétale et animale : proscrire l’introduction d’espèces exotiques. Votre mare peut devenir le point de départ de l’expansion d’une espèce à « problèmes » dans votre région. Il est donc nécessaire de se limiter aux espèces rencontrées dans les mares alentour.

La plantation de nénuphars, roseaux et myriophylles est envisageable, à condition de prélever les plants dans des milieux où ils sont abondants. Observer la colonisation naturelle du site au fil des années sans aucune intervention est aussi passionnant.

Entretenir la mare

Peu profondes, les mares se comblent au fil des années si la végétation s’y implante bien. « Faucarder » devient alors une nécessité. Les proportions d’eau libre et de végétation aquatique dépendront des interventions humaines. On cherchera avec le temps le meilleur équilibre dans la mare. Les formations végétales les plus dynamiques (roseaux, joncs) peuvent être morcelées par la réalisation de couloirs, afin de multiplier les effets de lisières, mais des massifs étendus attirent des espèces remarquables, d’oiseaux par exemple (rousserolles, raies d’eau, etc.). La maîtrise de la végétation peut aussi s’obtenir par la gestion des niveaux d’eau, mais il faut alors disposer d’un système de vidange. Avec des niveaux variables bien étudiés, on peut espérer faire croître, sur les bancs de vase temporairement exondés, diverses plantes rares, à condition qu’elles soient présentes dans la région.

 

 


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Une mare

Une jolie mare