Intempéries en Corrèze : les recherches de deux disparus sont restées vaines + vidéo

 

   
 

 

 

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dimanche 17 juin 2007, 18h36

TULLE (AFP) - Les recherches des corps de deux personnes disparues à Auriac (Corrèze) jeudi dans leur voiture, retrouvée disloquée dans l'éboulis d'une route effondrée à la suite d'intempéries, sont restées vaines dimanche, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.
"La famille a bien compris qu'on ne recherche plus de vivants, mais des corps", a indiqué le commandant de gendarmerie Serge Séquier.

"Peut-être ne retrouverons nous jamais rien, mais nous aimerions tant ramener les corps pour permettre à cette grande famille unie de faire son deuil. Les gendarmes, qui ont travaillé dans une atmosphère lourde et éprouvante, y sont très attachés", a-t-il ajouté.

Samedi, le véhicule, une Peugeot 405, a été découvert, "disloqué", "dans un endroit inaccessible", selon les sauveteurs.

Mais les corps de ses occupants, un homme de 46 ans et sa mère de 66 ans, n'ont pas été retrouvés auprès des débris épars, au milieu d'arbres, de rochers, de boue.

En Xaintrie, entre Corrèze et Cantal, des orages ont provoqué jeudi soir un glissement de terrain sur la RD 75, qui surplombe la Dordogne, entre Auriac (Corrèze) et Mauriac (Cantal), où résidaient les victimes.

La voiture des disparus a été emportée à près d'un kilomètre du tracé de la route le long d'un ruisseau qui se jette dans un bassin de retenue de la Dordogne, le barrage du Chastang. Le dénivelé est estimé par les sauveteurs à environ trente mètres.

Dimanche, des équipes nautiques de pompiers ont sondé les berges du barrage de Chastang, a indiqué le groupement de gendarmerie de la Corrèze.

"L'évolution des plongeurs, qui ne voient pratiquement rien dans l'eau chargée de sédiments et doivent éviter troncs d'arbres et branches, est délicate, sinon dangereuse", a-t-on précisé de même source.

Le retour de la pluie a précipité, vers 16H30, la suspension de leurs recherches.

Lundi des plongeurs des sapeurs pompiers et de la gendarmerie devraient à nouveau sonder la Dordogne, jusqu'à la retenue du barrage du Chastang, où la rivière atteint une trentaine de mètres de large et une soixantaine de mètres de profondeur.

"De mémoire d'anciens, a indiqué le commandant Séquier, le ruisseau n'a jamais dépassé un mètre de large et de profondeur. Là, nous avons mesuré la coulée de boue, de rochers, d'arbres et d'eau sur une largeur de 5 mètres et une profondeur qui, à certains endroits, a pu atteindre 5 à 10 mètres".

"C'est une catastrophe grandeur nature, bien que très localisée", a-t-il expliqué.

 

 

 

 

Révisions : 01/01/1970