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Les périodes glaciaires

 

Les rythmes complexes du froid


L’être humain n’a jamais connu le climat normal de la terre. Pendant l’essentiel de ses 4,6 milliards d’années d’existence, la planète a été brûlante ou desséchée et complètement dépourvue de glaciers. Seules les sept grandes ères glaciaires, chacune représentant en moyenne 50 millions d’années ont amené des températures plus fraîches ; l’humanité est alors apparue au cours de la plus récente période glaciaire.

La figure du bas, qui présente une chronologie simplifiée des glaciations, porte en bleu, à la première ligne, les ères glaciaires connues. Chacune d’elles englobe plusieurs époques glaciaires, dont les températures moyennes sont encore plus basses. Dans ses 65 millions d’années, l’ère actuelle {deuxième ligne) a connu six époques glaciaires.
 


Le début de celle du Pléistocène, il y a 2,4 millions d’années (troisième ligne), avec l’expansion considérable des inlandsis, inaugura l’un des épisodes les plus froids de l’histoire terrestre. Ces offensives particulièrement vigoureuses des glaces constituent les périodes glaciaires.

La plus rapprochée de ces périodes (quatrième ligne), précédée et suivie par des phases plus chaudes — interglaciaires —, commença il y a environ 120000 ans. Après un premier maximum 50000 ans plus tard, elle se modéra quelque peu et marqua un nouveau temps fort il y a 18000 ans. Dans les 10000 dernières années — interglaciaire holocène —, à trois reprises {cinquième ligne), les températures descendirent au-dessous de la moyenne planétaire actuelle de 15°C. L’un de ces épisodes, qui a duré du XVe au XIXe siècle, a reçu le nom de «petit âge glaciaire (:sixième ligne). Le siècle relativement doux qui suivit prit fin dans les années soixante. Nous subissons actuellement une nouvelle période de refroidissement.
 


 

 

 

Vers le milieu du Pléistocène, soit il y a environ un million d’années, les protohumains étaient devenus Homo erectus — l’homme complètement redressé — dont le cerveau excédait largement celui de tous ses ancêtres, encore qu’il n’attînt que les deux tiers de celui de l’homme moderne. C’est sous cette forme que l’espèce humaine allait se répandre depuis l’Afrique et peupler une bonne partie de l’Europe et de l’Asie. Il semble que le froid rigoureux du Pléistocène empêcha les nomades de dépasser beaucoup vers le nord les latitudes de la France méridionale ou de la mer Noire avant que, vers

— 800000 ans, ils apprennent à utiliser et à maîtriser le feu. Ce don précieux devait leur permettre de vivre à des latitudes élevées même en pleine période glaciaire. Ainsi, peu à peu, Homo erectus multipliait ses repères au sein de son environnement si bien qu’il y a 300000 ans environ son espèce atteignait le stade d’évolution que les paléontologistes honorent du nom d'Homo sapiens

— l’homme pensant.

Vers -100000 ans, fit son entrée sur la scène de l’évolution une variété d’Homo sapiens à laquelle on a donné le nom de la vallée d’Allemagne où l’on a trouvé en 1856 ses premiers vestiges : Neandertal. Bien que très rares, les fossiles remontant aux premières générations permettent de penser que les Néanderthaliens habitant l’Europe vers -70000 ans étaient physiquement bien adaptés à des périodes de froid extrême. Leur carrure courtaude et trapue conservait la chaleur du corps plus efficacement que ne l’eût fait une conformation longue et mince, et leur large nez se prêtait bien au réchauffement de l’air qu’ils inspiraient. Leur capacité de maîtriser le feu, de fabriquer des outils de pierre et de confectionner des vêtements sommaires à partir de peaux de bêtes préparait bien les Néanderthaliens à affronter la période glaciaire qui débuta peu après leur apparition.

Vers —125000 ans, dans tout l’hémisphère Nord, les températures entamèrent une baisse graduelle. Au cours des 5000 années suivantes, le volume des inlandsis s’accrut de près de 5 kilomètres cubes par an. Sous cette augmentation de poids considérable, les masses glaciaires se mirent à se déformer et à s’écouler inexorablement vers leur pourtour. Toutefois, leur progression ne fut pas constante; en deux occasions au moins, durant d’éphémères réchauffements du climat de la planète, elles reculèrent. Mais la tendance à long terme était décidément au refroidissement et, vers —65000 ans, les inlandsis de l’hémisphère Nord recouvraient une superficie comprenant l’essentiel du Canada et de la Scandinavie.

Mais même loin de ces glaces, les hivers se firent plus longs et plus froids et les étés frais et secs. Peu à peu, en bien des régions d’Europe, la forêt céda du terrain et les bois clairsemés, la prairie et la toundra apparurent. Ce n’étaient pas là des conditions bien propices à l’hivernage pour des êtres humains ; au cours des glaciations précédentes, ceux qui s'étaient avancés vers le nord de l’Europe avaient en général fui ces milieux inhospitaliers. Les Néanderthaliens, eux, réussirent à tenir bon et pendant des millénaires cette race hardie prospéra dans une Europe aux hivers glacés, s’abritant dans des cavernes ou dans des cabanes sommaires faites d’ossements et de peaux de bêtes et se nourrissant de divers gibiers et plantes.

Ces premiers hôtes des contrées glaciales ne ressemblaient guère à la brute lourdaude et courbée de l’imagerie populaire. Leur cerveau était même légèrement plus volumineux que celui de l’homme actuel et ils firent
face avec une ingéniosité remarquable à un milieu hostile.


 

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 Dernière modification le : 22/01/2014 à 10:23.