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Les hivers de 1900 -> 1950 :

Source : Mémorial de la météorologie nationale par M. GARNIER (1967)

1916-1917 — Les derniers jours de janvier et la première quinzaine de février 1917 furent très froids, les minima du début de février s'abaissant à — 5° à Narbonne, — 11° à Nantes, — 15° à Paris, — 16° à Besançon, — 20° à Grenoble. Du 27 janvier au 20 février, la Seine et la Marne charrièrent des glaçons.


1928-1929 — Les froids commencèrent dès les derniers jours de décembre. 1928 et se prolongèrent d'une manière continue, mais relativement modérée, pendant tout le mois de janvier qui compta trente et un jours de gelées à Strasbourg, vingt-sept jours à Paris, vingt-cinq jours à Orléans, vingt-quatre jours à Argentan et Tours. A partir du 9 février les gelées devinrent très intense sur toute l'Europe et se prolongèrent jusqu'au 20, accompagnées de fortes chutes de neige qui, dans le Nord-est, l'Est et le Centre, couvrirent en général le sol du 10 au 22 février : aussi les blés de ces régions, bien protégés par ce manteau de neige, donnèrent-ils en 1929 une excellente récolte.
Des minima inférieurs à — 20° furent observés à Romilly-sur-Seine, Strasbourg, Besançon, Dijon, Bourges, Châteauroux, Clermont-Ferrand, Lyon et le Puy. Les minima s'abaissèrent entre —15 et — 20° à Nancy, Metz, Valenciennes, Abbeville, Beauvais, Le Mans, Rennes, Tours, Poitiers.
On nota la congélation par places du Danube, de l'Elbe, du Rhin] (70 cm. d'épaisseur de glace à Mannheim), du canal de Kiel, de la Baltique entre la côte et l'île Rügen, de certains lacs italiens et de la lagune de Venise, du lac de Constance en entier et d'une petite partie du lac de Genève. Parmi les rivières françaises entièrement prises par les glaces, on peut citer la Somme à Amiens, la Meuse, l'Aisne à Rethel, l'Aube à Bar, la Marne dans son cours supérieur, la Seine et l'Yonne en amont de Mottereau, la Loire et le canal à Roanne.

 

 

 

1938-1939 — Bien que cet hiver ait eu une température moyenne très supérieure à la normale, il y a lieu de le mentionner ici à cause de la période du 18 au 28 décembre 1938 qui fut marquée par des gelées d'une exceptionnelle intensité. Les régions de la France les plus rudement touchées se trouvèrent dans l'Est et l'Ouest, ainsi que dans les parties septentrionales du Sud-est et du Sud-ouest (en particulier la zone Bordeaux-Angoulême-Rochefort-sur-mer).
La principale caractéristique des gelées de 1938 a consisté dans la soudaineté de leur arrivée. A la date du 18 ou 19 décembre s'est produit le passage brusque d'un régime exceptionnellement doux avec température moyenne dépassant la normale de 4 à 5° — et qui durait depuis les premiers jours de novembre — à un régime glacial pendant lequel cette température est restée inférieure de 8 à 10° à la normale; c'est ainsi qu'à Lyon le minimum de température était de + 10° le 12 décembre, + 2° le 17, — 25° le 22, — 21° le 27, — 1° le 29.
Durant cette décade, les minima se sont abaissés au-dessous de — 20° à Romilly-sur-Seine, Strasbourg, Poitiers et Lyon. Ils ont été compris entre — 15 et —20° à Dijon, Nancy, Metz, Valenciennes, Reims, Tours, Rochefort-sur-mer, Angoulême, le Puy, Montélimar.
Dans l'ensemble, ces gelées sont, au point de vue de leur intensité, comparables à celles de la précédente période, mais ce qui les distingue au point de vue de leurs effets culturaux, c'est que les froids rigoureux de 1929 sont survenus progressivement, permettant ainsi aux plantes de « s'acclimater » à ces conditions météorologiques rares dans notre pays, tandis qu'en décembre 1938 les végétaux ont été saisis brutalement par ce coup de froid survenu inopinément au milieu d'une période chaude.


1939-1940 — C'est à partir du 30 décembre que les grands froids ont commencé brusquement dans l'Est : le 29 décembre, les minima de température à Dijon et à Nancy étaient respectivement de — 2° 2 et — 6° 8, et le lendemain ils s'abaissaient à — 20° 4 et — 20° 3. Dans les autres régions françaises, les fortes gelées débutèrent le 10 janvier et se prolongèrent jusqu'au 27 pour reprendre ensuite du 10 au 19 février. Des chutes importantes et généralisées de verglas précédant le dégel affectèrent du 26 au 29 janvier les parties de notre territoire situées au Nord d'une ligne brisée passant approximativement par le Havre, Rennes, Tours, Bourges, Saint-Etienne, Dijon et Mulhouse; de nouvelles chutes de verglas moins1 importantes se produisirent du 16 au 19 février.
De nombreuses chutes de neige furent observées, d'abord entre le 26 et le 30 décembre, puis à diverses reprises durant la seconde quinzaine de janvier, et enfin du 12 au 18 février. Dans les régions où cette neige resta sur le sol, en particulier du 16 au 27 janvier, les blés souffrirent peu : dans les autres régions, les blés et avoines, atteints par les rigueurs du froid, puis cisaillés sous l'effet du verglas, durent être remplacés par des céréales de printemps.
Au cours de cet hiver, les minima s'abaissèrent au-dessous de — 20° à Nancy, Metz, Valenciennes, Saint-Quentin, Reims, Romilly-sur-Seine, Clermont-Ferrand, Saint-Etienne : Es restèrent compris entre — 15° et'— 20° à Abbeville, Beauvais, Paris, Orléans, Chartres, Caen, Rennes, Bourges, Limoges, Le Puy, Lyon.
On compta, en janvier 1940, 31 jours de gelées à Nancy, 30 à Abbeville, 29 à Beauvais et 28 à Saint-Quentin, Reims et Rouen. A Nancy, il gela chaque jour du 13 décembre 1939 au 4 février 1940, avec des minima de temperature.de — 21° 3 en décembre 1939 et—20° 8 en janvier 1940.
A Paris, la température moyenne de janvier 1940, — 2°5, le classe au troisième rang des mois les plus froids observés... depuis 1881, n'ayant été dépassé que par février 1895 (température moyenne : — 4° 5) et par décembre 1890 (température . moyenne : —3° 3).


1940-1941 — C'est lé Midi de la France qui a été affecté principalement par la période dés fortes gelées qui s'est étendue du 24 décembre 1940 jusqu'aux premiers jours de janvier 1941. Alors que les minima de température ne s'abaissaient qu'à — 8° 1 à Paris et — 9° 0 à Saint-Quentin, ils atteignaient — 10° 7 à Toulouse, —11° 1 à Bergerac, — 12° 8 à Marseille et —19° 4 à Lyon (Bron). A Marseille, le sol restait couvert de neige pendant 6 jours consécutifs (24 au 29 décembre), et les 3 et 4 janvier d'abondantes formations de verglas y étaient observées.
Les 2 et 3 février, une chute exceptionnelle de neige affectait le nord-ouest de la France, y donnant une couche qui atteignait une épaisseur de 25 cm à Paris, 15 cm à Sainte-Honorine-du-Fay (Calvados), 13 cm à Chartres.


1941-1942 — Après un début d'hiver à peu près normal, des gelées sérieuses ont commencé le 28 décembre et se sont poursuivies presque sans arrêt jusqu'au 4 mars, à part un léger réchauffement du 27 au 30 janvier. Des chutes de neige très fréquentes ont été observées pendant le mois de janvier.
La température moyenne de janvier a été inférieure à la normale de 3° à 5°, sauf en Bretagne et dans le Roussillon où le déficit n'a été que de 2° ; celle de février a été en général inférieure de 5° à 6°. A Paris, les valeurs des températures moyennes de janvier et février 1942, respectivement — 1° 1 et — 1° 9, classent ces deux mois parmi les plus froids de la série d'observations.
Les minima de janvier, notés le 12 et le 13 dans le sud-ouest, et le 22 et le 23 dans les autres régions, ont atteint — 7° 1 à Marseille, — 10° 0 à Toulouse, —10° 6 à Montélimar, —11° 5 à Pau, — 14° 3 à Paris, — 15° 2 à Lille, — 18° 0 à Chartres, — 18° 4 à Bourges, — 19° 6 à Besançon, — 20° 7 à Lyon, — 22° 0 à Clermont-Ferrand, — 23° 2 à Ramon champ-(Vosges). En février, les minima ont été un peu moins bas, sauf à Marseille (— 8° 0) et à Toulouse (— 10° 4).
A Paris, les gelées ont été ininterrompues du 30 janvier au 3 mars. Cette période de 33 jours successifs de gelées place a ce point de vue cet hiver au second rang, une période de 35 jours ayant été déjà observée du-13 janvier au 16 février 1917. Par son nombre de 28 jours de gelées, février 1942 est comparable à février 1895. Un verglas remarquable est tombé du 22 au 24 février. Le nombre de 14 jours de neige à Paris en janvier est le plus fort, qui ait jamais été noté en ce mois.
—Cinq hivers seulement ont, de 1873, à 1942, présenté à Paris-Saint-Maur une température moyenne inférieure à +1° : 1879-1880 avec — 1° 5,1890-1891 avec — 0° 5, 1894-1895 avec — 0° 3, 1941-1942 avec + 0° 4 et 1928-1929 avec + 0° 8. L'hiver 1941-1942 est donc à Paris le plus froid depuis celui de 1894-1895 Jusqu'a 1942).

 

1944-1945 — C'est uniquement le mois de janvier, qui a été rigoureux; à une période douce jusqu'au 23 décembre 1944, a succédé une période très froide et très neigeuse jusqu'en fin janvier 1945; ensuite février a été très chaud.
Dans la moitié nord du pays le déficit de la température moyenne de janvier 1945 par rapport à la normale a été compris entre 3 à 4° sur le littoral et 5 à 6° dans l'Est. Dans le Sud-ouest et le littoral méditerranéen il a été voisin de 3° (2° sur la Côte d'Azur).
Le minimum absolu de la température s'est abaissé entre — 15° et — 20° dans l'Est et le Massif Central. Le nombre de jours de gelée sous abri a varié de 25 à 31 en de nombreuses régions de l'intérieur.
Le nombre de jours de chutes de neige a été de 10 à 15 dans la moitié nord (un peu moins au bord de la mer), 5 à 8 dans le Sud-est, 3 à Nice. Cette neige a duré au sol pendant 25 à 31 jours dans la moitié nord et pendant 5 à 10 jours dans la moitié sud. L'épaisseur maximale a atteint dans la moitié nord : 25 à 45 cm dans l'Est, 15 à 25 cm ailleurs; dans la moitié sud elle a été de 5 à 10 cm (souvent quelques centimètres seulement).
A Nantes, la température moyenne (1° 2) a Jeté égale à celle de janvier 1940, mais nettement plus élevée que celles de février 1895 (— 2° 2) et de décembre 1890 (— 1° 7).
A Besançon, la température moyenne (— 4° 4) a dépassé à peine celles de février 1895 (— 4° 8) et de janvier 1940 (—4° 7). La moyenne des températures maximales (— 1° 6) n'avait jamais été aussi basse depuis 1885.
A Paris-Saint-Maur, la température moyenne (— 1° 9) classe janvier 1945 au deuxième rang (après janvier 1940 : — 2° 5) des mois de janvier les plus froids depuis 1873. Le maximum absolu 5° 9, n'avait jamais été aussi bas. On a enregistré 17 jours de chute de neige (normale : 3 à 4); le maximum antérieur était de 14 jours en janvier 1942. Le sol est resté couvert de neige du 4 au 31 sans interruption.


1946-1947 — Cet hiver fut très froid, le déficit de la température moyenne (par rapport à la normale 1921-1950) étant de 2° 5 à 3° 5 dans la moitié nord et de 1° 5 à 2° 5 dans la moitié sud. Les trois mois : décembre, janvier et février furent marqués par de grands froids et une température moyenne très basse.
Les fortes gelées commencèrent brusquement le 15 décembre 1946 et ne s'arrêtèrent que vers le 10 mars 1947. Mais les périodes de froid furent entrecoupées de temps plus doux.
La première vague de grand froid dura du 15 au 24 décembre 1946 et fut pratiquement exempte de neige; le minimum de la température descendit entre —13° et — 18° dans les régions de l'intérieur de la moitié nord.
En janvier 1947, les gelées reprirent du 4 au 7 dans l'Est (minimum absolu : —13° à — 18°) et du 21 janvier au 2 février dans tout le pays; le froid fut encore plus intense qu'en décembre : — 23° à Romilly-sur-Seine, — 19° à Reims, — 17° à Auxerre, Limoges, Toulouse... —10° 5 à Marseille-Marignane. Dans le Nord, la neige tomba mais seulement après l'arrivée des fortes gelées vers le 28; par contre dans l'Ouest et le Midi les chutes débutèrent dès le 24; on nota 15 cm à Paris et Brest-Guipavas, 17 cm à Montpellier (aérodrome), 18 cm à Poitiers et Nîmes, 26 cm à Cherbourg, 38 cm à Marignane et.43 cm à Perpignan.
En février, les gelées furent encore plus fréquentes : 28 jours à Metz et Strasbourg, 26 à Lille, 25 à Besançon, etc. La période la plus rigoureuse (16 février jusqu'au début de mars) fut marquée, dans certaines stations, par des températures encore plus basses qu'en décembre et janvier : — 19° 5 à Vichy, — 17° à Saint-Étienne, — 15° à Clermont-Ferrand, —13° à Dunkerque. Au nord de la Loire, la température moyenne de février fut très souvent inférieure à celles des deux mois précédents; ce fait est plus accentué dans les régions littorales; à Dunkerque, Lille, La Hève, Caen, Cherbourg, Brest l'écart (négatif) de février avec janvier dépasse 2°; à Paris-Saint-Maur les températures moyennes de décembre, janvier et février furent respectivement : 1° 2, 0° 6, et 0° 2.
Les 25 et 26 février on enregistra des chutes importantes de neige dans l'Est et le Sud-est : 13 cm à Dijon, 14 cm à Lyon, 16 cm à Montélimar, 22 cm à Besançon, 33 cm à Saint-Etienne, 47 cm à Grenoble.
L'arrivée soudaine des grands froids en décembre sans chute de neige et les alternances de gel et dégel en janvier provoquèrent la destruction de la presque totalité des avoines et d'une grande partie des blés d'hiver.
A Paris-Saint-Maur, la température moyenne de cet hiver (0° 7) le classe aussitôt après celui de 1941-1942 (0°4).


1955-1956 — En fait, décembre 1955 et janvier 1956 ayant été doux (excédents de la température moyenne sur la normale 1921-1950 respectivement de 2° à 3° et de 1° à 2°), c'est uniquement février 1956 qui a été d'une rigueur exceptionnelle.
Le froid a pris encore plus brusquement et plus intensément qu'en décembre 1946, puisque la chute du thermomètre a été de 20° à 25° entre le 30 janvier et les 1er, 2 ou 3 février.
Le déficit de la température moyenne de février 1956 (par rapport à la normale 1921-1950) a été de :
4° à 5° sur la Côte d'Azur et le littoral de la Corse, à la pointe du Cotentin et dans certaines îles bretonnes (Ouessant : — 4° 4, Nice : —4° 9).
6° â 8° en Provence et sur le restant du littoral méditerranéen, sur les côtes de la Manche et de l'Atlantique, en Bretagne et en Normandie.
8° à 9° dans de nombreuses régions sublittorales et dans la région parisienne.
9° à 10° dans les Alpes du nord, le sud et l'ouest du Massif Central, le Centre et le Nord.
10° à 12° dans le Nord-est, l'Est et la plus grande partie du Massif Central (—11° 7 à Nancy, — 11° 5 à Strasbourg et —11= 8 à Mulhouse).
 

 

 

 

 

 

 

Révisions : 01/01/1970