1135. — « Il fit si grand chaud
que la terre brûlait en divers endroits de la France. »
1137. — Dans les régions
septentrionales et centrales de la France, sécheresse d'une durée de sept mois
(mars à septembre), accompagnée en juillet et août d.e chaleurs terribles.
1176. — La sécheresse provoque
une disette générale dans tout le Centre.
1179. — La sécheresse est si
forte dans le Quercy que le lin n'y donne aucun produit.
Le prix d'une chemise s'éleva alors de 9 à 24 deniers ».
1183. — Par suite des chaleurs
torrides, les vendanges commencent dans l'Est dès la fin de juillet.
1187. — La chaleur et la
sécheresse extraordinaires de cet été provoquent « un embrasement général de la
ville de Chartres ».
1225. — La sécheresse extrême
qui sévit dans le Centre provoque une récolte des blés presque nulle et
occasionne la chute avant maturité de la plupart des fruits.
1228. — En Alsace, la moisson
est terminée au début de juillet grâce au temps très chaud des semaines
précédentes.
1232. — La chaleur est si forte
dans l'Est que « dans les mois de juillet et d'août les œufs y cuisaient dans le
sable ».
1268. — Dans les environs de
Colmar, on note des températures très élevées avec une absence totale de pluie «
pendant douze semaines, de la fête de Saint-Mathias jusqu'à celle des Sept
Frères ». Ces conditions atmosphériques furent cause d'une telle abondance de
fruits que de nombreux arbres s'en trouvèrent brisés.
1277. — Sécheresse excessive
dans le Nord et le Centre : les puits et fontaines tarissent tandis que les
ruisseaux cessent de couler.
1282. — « En Alsace, les
pauvres mangeaient du blé nouveau deux semaines avant la fête de
Saint-Jean-Baptiste (24 juin) et des potirons à la Sainte-Marguerite (20
juillet). La vendange eut lieu avant la fête de la Sainte-Croix (14 septembre).
»
1293. — Par suite de l'été
chaud et sec, le vin dans l'Est est remarquablement bon et abondant.
1297. — A Colmar, les raisins
sont mûrs à la Saint-Dominique (4 août).
1303. — Année
exceptionnellement chaude et peu pluvieuse. La Seine, l'Oise et la Loire sont à
sec. « En Alsace, on voyait des raisins mûrs à la Saint-Jean. Les cours d'eau
étaient tellement desséchés que ceux qui faisaient tourner deux roues de moulins
pouvaient à peine en mouvoir une, ce qui fit que, malgré l'abondance du blé, le
pain se vendait cher. Par suite des chaleurs excessives, le Rhin était assez bas
entre Strasbourg et Bâle pour qu'en beaucoup d'endroits on pût le traverser à
pied. Dans cette région, la chaleur fut si intense que les charretiers
conduisaient tout nus leurs voitures chargées par les campagnes. »
1305. — Très grande sécheresse
pendant l'été.
1314. — Eté très sec avec
treize semaines sans pluie dans l'Est. Les céréales se dessèchent. H en résulte
une grande-disette et la peste.
1338. — Sécheresse intense et
de longue durée dans le Centre.
1343. — Chaleur si forte
pendant l'été que, dans l'Est, les moissons se dessèchent dans les champs.
1358. — La chaleur est si forte
dans l'Est que les raisins sont grillés dans les vignes.
1420. — Année très chaude en
Lorraine où les fraises sont mûres dès le 19 avril, les cerises le 9 mai et les
raisins le 18 juin; le 22 juillet on boit du vin nouveau.
1422. — Dans la région
parisienne et en Champagne, on vendange à la fin d'août.
1442. — On vendange dans l'Est
le 7 septembre.
1458. — H ne tombe aucune pluie
dans l'Est, d'avril jusqu'à la mi-octobre.
1463. — Sécheresse remarquable
dans le Nord : aussi dès. la fin de juin fait-on dans cette région de nombreuses
processions pour demander de la pluie.
1467. — Eté très sec dans l'Est
où le vin est abondant et très bon.
1473, 1476 et 1479. — En
chacune de ces années, les chaleurs de l'été sont mentionnées comme «
extraordinaires, terribles et intolérables ». La sécheresse de 1473 dura
plusieurs mois et, au dire des historiens, « s'étendit à presque toute la Terre
»; en cette année à Dijon on vendangea le 20 août.
1483. — Dans l'Est, l'été est
tellement chaud qu'on y fait deux vendanges, « la seconde après la Saint-Rémy ».
1493. — Les chaleurs excessives
de juillet et d'août réduisent la Moselle à Metz à n'être plus qu'un ruisseau.
1504. — Dans l'Est et le
Sud-est, chaleur et sécheresse remarquables : « ciel de cuivre et terre de feu
». De toutes les montagnes voisines du Rhône, le bétail est obligé de descendre
boire au fleuve. Dans le Lyonnais, on organise des processions blanches, ainsi
appelées parce que les pèlerins qui y prenaient part étaient affublés d'un
linceul blanc.
1513. — « L'été fut si sec
qu'il fut trois mois sans pleuvoir. »
1516. — Les chaleurs de l'été
assèchent presque complètement les rivières de l'Est.
1518. — Le pays chartrain fut
menacé de stérilité par une sécheresse et une chaleur extraordinaires.
1534. — La sécheresse contraint
les moulins du Sud-ouest à s'arrêter. En juin et juillet, la plupart des
herbages et des vignes de cette région se trouvent grillés.
1536. — Sécheresse et grandes
chaleurs en Bretagne durant tout le printemps et l'été : « la plupart des
fontaines tarissent et les grosses rivières deviennent de faibles ruisseaux ».
1540. — Par suite de sa chaleur
remarquable dans toute la France, 1540 a été appelée par de nombreux
chroniqueurs» soit la chaude année, soit l'année de la soilié (sécheresse). On
moissonne en juin aussi bien en Bretagne que dans la Somme et en Lorraine; dans
l'Est, les vendanges se font en août. On passe à pied sec toutes les rivières de
l'Est, notamment le Doubs, et les moulins de la Garonne doivent s'arrêter, faute
d'eau.
1545. — « Véhémentes chaleurs
dans le Midi ». Grande sécheresse dans le Vendômois où pendant sept mois il n'y
eut aucune pluie. Année de vin de très bonne qualité.
1547. — Dans le Vendômois,
chaleur comme on n'en avait encore jamais vue. « L'année susdite fut chaude à
merveille à Bourges, tellement que depuis le mois de juillet jusqu'à la fin du
mois d'août on disait la grand'messe aux églises collégiales tout aussitôt après
matines, à cause des chaleurs, ce que je n'avais jamais vu faire. »
1554. — « Dans le Berry furent
faites plusieurs processions à cause de la grande sécheresse qu'il faisait, car
il fut bien l'espace de sept mois sans pleuvoir. » Vins très bons ; pas de foin.
1556. — Grande sécheresse et
fortes chaleurs à peu près générales. Dans le Vendômois « la terre ne fut point
trempée de Pâques jusqu'à la Toussaint ; elle brûlait les pieds de ceux qui
marchaient pieds nus. «Aucune pluie ne tombe de mars à novembre dans la Loire et
d'avril à octobre dans le Cher. Bans le Berry, on commence à moissonner les blés
dès la fin de mai et à vendanger au début d'août.
1559. — On vendange en Lorraine
dès la fin de juillet.
1575. — Grande sécheresse dans
le bassin de la Saône. Dans le Vendômois « il ne plut point de la Saint-Jean
jusqu'à la Toussaint et il fit toujours chaud ».
1580. — Dans les régions
méridionales, été chaud et sec auquel on attribua une maladie appelée « miquelle
» (fièvre pendant plusieurs jours).
1599. — De fortes chaleurs
survenues en Saintonge du 20 juin au 10 août permettent d'y terminer les
vendanges à la mi-septembre. A Paris « le jeudi 5 août 1599 fut faite une
procession générale à cause de la sécheresse ».
1604. — Eté et automne chauds
et très secs dans l'Ouest.
1605. — La sécheresse est telle
d'avril à septembre que « la plupart des rivières de France devinrent guéables
».
1612. — « L'été fut si chaud,
écrit un chroniqueur de la Saintonge, que la peau de mes bras et de ma poitrine
a été toute brussoiée. » Ce même caractère de chaleurs sèches est signalé dans
le Nord comme ayant marqué les mois d'avril à juillet 1612.
1615. — Il n'y eut dans l'Est
aucune pluie importante, depuis Pâques jusqu'à la mi-septembre.
1619. — Il fit dans le
Sud-ouest « de si terribles chaleurs aux mois de juillet, août et septembre 1619
que l'on ne pouvait demeurer ni dedans ni dehors et que les vignes et raisins se
séchèrent. Il n'a pas plu depuis la Saint-Marceau jusqu'à la fin de septembre,
si ce n'est le 28 août. »
1622. — Grandes chaleurs dans
le Centre et l'Est. Des processions pour demander la pluie ont lieu durant le
mois d'août.
1623. — Cinq semaines
consécutives de fortes chaleurs dans l'Est et le Sud-est. A Feurs, dans les
derniers jours d'août, «la Loire n'avait plus que 33 pieds de large ».
1636. — De Pâques à la fin de
juin on ne compte dans la région parisienne que deux jours de pluie seulement.
1637. — Grande sécheresse
d'avril à octobre dans le Centre et le Massif Central. On vendange dès le mois
d'août à Bourges et à Orléans.
1645. — Dans le Quercy, toutes
les rivières et fontaines sont à sec. Dans l'Est, une sécheresse très intense
empêche de moudre pendant tout le mois d'août.
1652. — Sécheresse extrême dans
le Nord et l'Est. Une procession générale a heu à Amiens le 9 juin pour obtenir
la fin de cette calamité.
1653 et 1654. — Dans l'Est,,
étés très chauds et très secs : en 1654 <t les vendanges furent bonnes et belles
à cause des sécheresses ».
1662. — Sécheresse très marquée
dans tout le Nord. En de nombreuses localités de cette région, des prières
publiques sont dites dans le courant de juin pour demander de la pluie.
1666. — De la mi-juillet à la
mi-août sévissent dans l'Est de fortes chaleurs « rôtissant et séchant les
raisins ».
1669. — Après un mois de juin
extrêmement froid, juillet et août sont marqués par des chaleurs remarquables.
1676. — Aucune pluie ne tombe
dans la Haute-Marne entre le 15 février et le début de novembre, sauf pendant
une journée en juillet et une demi-journée en août. Cette sécheresse
exceptionnelle tarit toutes les rivières et provoque la destruction d'un grand
nombre de poissons.
1681. — « La sécheresse fut si
grande et si générale dans toute la France qu'il n'y eut point de diocèse où les
évêques et chapitres n'ordonnassent des prières publiques et des processions
générales pour la conservation des biens delà terre. »
1684 et 1685. — Forte
sécheresse et grandes chaleurs dans lé Centre et l'Est. « Pendant l'été de 1684,
il a fait une si grande sécheresse que l'on n'a recueilli que fort peu de blé et
grain de carême et quasi point de foin : jamais on n'a vu pareille sécheresse. »
1691. — Année très sèche : à
Paris il ne tombe que 391 millimètres d'eau. Dans le Nord, l'été est
remarquablement chaud.
1698. — Sécheresse
extraordinaire en Bourgogne; vin néanmoins assez abondant.
1704. — Sécheresse et chaleurs
remarquables dans le Midi et dans l'Ouest. Dans la Beauce, de nombreux
moissonneurs meurent frappés d'insolation.
1705. — L'été est si chaud que
«' le 6 août les thermomètres de Cassini et de la Hire sont brisés par la
dilatation du liquide ». Dans le Midi, « chaleur intolérable » : à Montpellier,
le 30 juillet, la chaleur égalait celle qui sort du four d'une verrerie et on
faisait cuire des œufs au soleil ».
1706. — Eté très chaud et très
sec dans le Nord.
1707. — Les chaleurs sont si
fortes dans l'Ouest « au temps des faucheries de foin que non seulement des
personnes en meurent mais même des bêtes ». Le 19 juillet, « le coche de Paris à
Orléans, c'est-à-dire ceux qui étaient dans le coche, qui partirent ce matin-là
d'Etampes, comptèrent quatorze chevaux morts de chaleur sur le pavé jusqu'à
Orléans ».
1712. — Eté très chaud à Paris.
Chaleurs et grande sécheresse dans le Midi.
1717 et 1718. — Années chaudes
et très sèches. En 1718, dans l'Est, le chasselas était déjà mûr le 24 juillet.
1719. — Une des années les plus
sèches et les plus chaudes qu'on ait encore vues en France. De nombreux puits
sont taris. Les récoltes sont très faibles, sauf pour les vignes. Dans l'Est, «
la terre desséchée est comme de la cendre et les grains brûlent sur pied ». Dans
le Centre, « pas de pluie du 25 mars au 1er novembre, sauf un orage le 24
juillet : les chaleurs excessives provoquent de nombreuses morts par flux de
sang ». La Seine atteint un niveau extrêmement bas, puisque dans tout le cours
du 18eme siècle elle n'a présenté un niveau plus bas
qu'en 1731, 1767 et 1778.
1723. — Sécheresse générale
d'une durée de trois mois, qui provoque une grave disette de fourrage. Le peu de
vin récolté est d'excellente qualité.
1726, 1729 et 1731. — Années
généralement sèches dans toute la France, y compris le Midi. En 1731, il ne
tombe à Paris que 1 millimètre d'eau en mars et 6 millimètres en avril et pour
obtenir la pluie nécessaire on découvre au début de mai
la châsse de sainte Geneviève; au mois de novembre de cette année le niveau de
la Seine est de 13 centimètres plus bas qu'il ne l'était en 1719.
1736. — Grande sécheresse en Normandie : elle dure jusqu'à la Toussaint et rend
impossibles pendant tout le mois d'octobre les semailles de blé.
1741. — L'Archevêque de Paris prescrit des prières publiques et des processions
pour obtenir la fin de la sécheresse qui sévit sur la région parisienne et dans
le Centre.
1742 et 1743. — Sécheresse en Bretagne et dans le bassin de la Seine : en 1743
cette sécheresse s'étend à une grande partie de l'Europe occidentale.
1751. — Dans le Sud-Ouest « après un printemps dérangé et pluvieux il vint une
sécheresse extraordinaire avec grandes chaleurs qui firent périr la récolte. Les
herbages manquèrent. Ce fut une année des plus critiques et des plus
disetteuses. »
1757 et 1759. — Etés chauds et secs dans le Nord et l'Est. En Normandie, les
mois de juin et juillet.1757 et ceux de juillet et août 1759 sont
particulièrement chauds et secs. A Paris, on note des températures de 37° 5 les
14 et 20 juillet 1757.
1760, — La chaleur et la sécheresse de l'été fournissent en abondance blés,
raisins et fruits.
1761, 1765, 1767, 1772, 1773 et
1783. — Sécheresse et chaleurs estivales dans l'Est et le Sud-Est. En 1767, les
eaux de la Seine sont de 27 centimètres plus basses qu'en .1719. En 1772, dans
le Midi, « les maïs furent semés et récoltés sans pluie, ce qui donne à la
sécheresse une durée d'environ six mois ». A Paris, la température atteint 36°
dès le mois de juin. Le début de l'été 1783 est caractérisé par « des
brouillards secs qui n'occasionnent pas de pluie » et que certains considèrent
comme une suite des tremblements de terre de la Sicile et de la Calabre. Ces
brouillards secs disparaissent vers la fin de juillet : dans les jours qui
suivent leurs disparition, la récolte de blé est très réduite par un échaudage
général. Le temps sec se prolonge jusque vers la fin de cette année et « en
décembre on nettoyait plus facilement les mares qu'on ne le fait ordinairement
dans les plus longs jours ».
1762, 1764, 1766, 1771, 1778 et
1784. — Etés secs dans le Centre et toutes les régions avoisinantes. On n'y
observe, en général, aucune pluie de mars à août 1762, de la mi-mai au 10 août
1764, du 20 juillet au début de novembre 1766, de la fin de juin au
commencement de septembre 1771, de la mi-juillet à la mi-septembre 1778.
En Bretagne, les chaleurs et la sécheresse de 1762 détruisent entièrement la
récolte de blé noir. Dans le Midi, c'est en 1762 et 1771 que le manque d'eau se
fait particulièrement sentir. En 1778, les chaleurs de l'été occasionnent dans
l'Yonne de nombreuses maladies, et, à Paris, la Seine est de 8 centimètres plus
basse qu'elle ne l'était en 1719. En 1784 dans le Bourbonnais « sécheresse
continuelle en sorte que tous les étangs, les sources et la plupart des puits
étaient taries et que l'on ne pouvait moudre qu'à bras ».
1785. — Grande sécheresse dans
toute la France. A Paris, le total de l'eau tombée du 1er mars au 31 mai
n'atteint que 21 millimètres. En Bretagne, aucune pluie notable n'est
enregistrée « entre la Toussaint 1784 et la Madeleine 1785 ». Dans la Sarthe «
les bestiaux se donnent; à peine peut-on se défaire des chevaux, car on les
refuse à qui les offre pour rien. On ne parle que de chiens enragés; il en est
tué une quantité prodigieuse ». Il en est de même dans le Limousin où, par suite
du manque de foin, les paysans abandonnent tous leurs animaux. Dans l'Ain, la
disette de fourrage oblige à nourrir les ânes avec des sarments coupés dans les
vignes. Au mois de mai de cette année, « la livre de beurre vaut 20 sols dans la
Sarthe, 36 sols en Ile-et-Vilaine et jusqu'à 48 sols à
Bourges et à Issoudun ». Par contre la récolte de vin est très abondante. Dans
de nombreux diocèses, les évêques prescrivent des prières publiques pour
demander de la pluie.
1788. — Sécheresse dans le
Sud-ouest. Lors de sa séance du 14 mai 1788, le conseil de ville de Montauban
décide d'écrire à l'évêque pour lui demander d'ordonner des prières publiques «
afin d'obtenir du ciel la cessation de l'affreuse sécheresse qui règne depuis
longtemps et expose les fruits de la terre aux plus grands dangers ».
1790. — L'été et l'automne sont
tellement secs dans la moitié nord qu'en de nombreuses régions les vignes ne
donnent presque rien; aussi le vin est-il <c d'une cherté horrible, sans doute
par une attention de la Providence qui a, par cette privation, arrêté et empêché
une partie des excès et des atrocités auxquels se seraient portées les têtes
déjà exaltées par un patriotisme mai entendu, si à cette effervescence de
l'esprit de parti se fut jointe la frénésie bacchique ».
1793. — Dans le Loiret,
chaleurs excessives de la fin de juin à la fin d'août : « les légumes séchaient
sur leurs tiges, les fruits se consumaient sur les arbres, la viande se
décomposait en moins d'une heure». En Champagne, chaleur et sécheresse
caractérisent les mois de juillet à octobre. A Paris, on enregistre 38° 4 le 8
juillet 1793 et pendant toute cette année on ne recueille que 331 millimètres de
pluie.
1795 et 1798. — Etés chauds.
Récolte de vin de 1798 « de qualité merveilleuse, citée pendant 20 ans; dans le
Médoc, vins pleins, corsés, veloutés ».
1799. — Dans le Languedoc, «
l'été fut très chaud et sec, ainsi que la majeure partie de l'automne. Cette
chaleur de l'été fit rancir la graisse et le salé dans les toutes maisons. »
DIRECTION DE LA METEOROLOGIE NATIONALE
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