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Les hivers de 1800 -> 1900 :

Source : Mémorial de la météorologie nationale par M. GARNIER (1967)

1800-1801. Pendant cet hiver d'une douceur exceptionnelle en Belgique, le thermomètre s'est tenu longtemps entre 9°C et 11°C et a souvent atteint de 13°C à 16°C au milieu de la journée. Le 20-01-1801 on mangeait des artichauts de jardin, le 22-01-1801 les abricotiers étaient en fleurs et on cueillait des petits pois. Le 24-01-1801 et le 25-01-1801 on eut deux jours de gelée, mais le 28-01-1801, la température était de nouveau printanière et l'on vit voltiger des papillons. Minimum à Mons -7,50°C. Le 18-08-1800 le thermomètre a plafonné à 35,50°C à Paris.

Le 18-11-1801 les eaux de la rivière d’Aude s’élevèrent à une hauteur plus considérable qu’elles ne l’avaient fait depuis un siècle : le niveau de l’eau était monté à 5,90 m. se répand dans les bas quartiers de Carcassonne.

1801-1802. En janvier 1802 la Seine déborda de 7,45 mètre. 16-01-1802 : Paris a enregistré un minimum de -15,50°C.  07-08-1802 : le thermomètre affiche 36,40°C à Paris.

 

 

1802-1803 L'été de 1803 il y a eu une chaleur excessive dans toute la France ; à Paris, on note 36,80°C le 31-07-1803. La Normandie ne reçut pas une goutte d'eau pendant 95 jours consécutifs. La Seine à Paris descendit plus bas qu'en 1719 de 27 centimètres. A Viviers, dans l'Ardèche, on recueillit 20 millimètres d'eau pendant les 3 mois de juin, juillet et août, alors que la moyenne de ce trimestre est de 180 millimètres. Été caniculaire dans la Vienne.

1819-1820. — Périodes de froids intenses au début de décembre, puis en janvier et au début de février et enfin pendant une partie du mois de mars. La Seine fut entièrement prise du 12 au 19 janvier. Le Rhin, la Saône, le Rhône, la Garonne furent congelés. Les vignes du Midi souffrirent beaucoup et les orangers de la région de Nice périrent.

1822-1823 — Hiver rigoureux dans le Nord de la France, surtout en janvier. La Seine fut prise deux fois, du 30 décembre au 8 janvier et du 15 au 29 janvier.

1829-1830 — Cet hiver et celui de 1879-1880 ont été les deux plus rigoureux du XIXe siècle. L'hiver 1829-1830 débuta dès la mi-novembre dans toute l'Europe et se prolongea jusqu'à la fin de février, marqué, même dans le Languedoc et la Provence, par d'abondantes chutes de neige. De nombreux voituriers disparurent dans cette neige dont l'épaisseur en Normandie dépassait 2 mètres. Cette neige préserva les récoltes dans tous les endroits où elle resta sur le sol, mais partout où elle fut balayée par le vent, les céréales furent gelées. Les oliviers, châtaigniers, mûriers et vignes périrent en grand nombre. La totalité des fleuves et rivières de la France fut entièrement prise : c'est ce qui se produisit en particulier pour la Seine du 28 décembre au 26 janvier et du 5 au 10 février. Dans le port de Bordeaux, les navires eurent beaucoup à souffrir des glaces et on put patiner sur l'Adour à Bayonne. Au cours de cet hiver on enregistra des minima de —10° à Marseille(28 décembre et 2 février), — 15° à Toulouse (29 décembre), — 17° à Paris (17 janvier), et — 28° à Mulhouse (3 février).

1837-1838 — Hiver rigoureux en France, mais seulement à partir de la mi-janvier (— 19° à Paris et — 14° à Orange le 20 janvier). La Seine fut prise du 18 janvier au 8 février, et le Rhône fut gelé à Avignon.
1840-1841. — Deux périodes de forte gelées : du début de décembre à la mi-janvier et du 1er au 15 février. La Seine fut prise dès le 16 décembre à Paris et à Rouen, et la Loire dès le 19 décembre. Le 15 décembre 1840, jour du retour à Paris des cendres de Napoléon Ier, de nombreuses personnes furent victimes du froid. Le même jour, trois convois du chemin de fer de Mulhouse à ThaDn durent s'arrêter, l'eau s'étant congelée dans les locomotives.

1844-1845 — Hiver extraordinairement neigeux dans les Ardennes et le Jura : dans le Midi de la France, les routes étaient encombrées par la neige : il en était de même en Espagne et sur les montagnes du Maroc près de Tétouan. La Seine ne fut pas prise, mais la Saône, la Loire et le Rhin charrièrent des glaçons.
1870-1871. — C'est dans le Midi que cet hiver fit sentir ses effets lés plus intenses. Alors que dans la région parisienne le thermomètre ne s'abaissait guère au-dessous de — 12°, on notait — 16° à Montpellier, — 17° à Bordeaux et — 23° à Périgueux. Durant les mois de janvier et février 1871, les minima quotidiens de Paris restèrent continuellement supérieurs à ceux de Montpellier et, dans le jardin botanique de cette dernière ville, de nombreux arbres ne purent résister à ces gelées.
i 1879-1880. '— C'est l'hiver le plus froid qu'on ait encore observé en France. Les mois qui le précédèrent furent déjà caractérisés par des températures moyennes inférieures à la normale de 2 et 3°. Dès le 3 décembre, le thermomètre marquait à Paris — 14° et le 10 du même mois il s'abaissait à — 25° 6 ; le 17, il indiquait encore — 21° 6, et le 27, —17° 7. On notait au même moment — 28° à Orléans, — 30° aux environs de Nancy et — 33° à Langres, tandis que le Midi ne ressentait nullement les atteintes du froid. Dès les premiers jours de décembre, toutes les rivières du Nord et du Centre de la France étaient couvertes de glaces épaisses et, le jour de Noël, 1879 une retraite aux flambeaux put être organisée à Paris sur la Seine où l'épaisseur de la glace dépassait 30 centimètres. Il est à noter que cet hiver se termina par un mois de mars remarquable par sa température très élevée, celle-ci ayant dépassé la normale de près de 4°.
L'épaisseur de la couche de neige tombée en décembre 1879 atteignit de 30 à 40 centimètres dans l'ensemble du bassin de la Seine. Aussi son action préservatrice s'exerça-t-elle avec beaucoup d'efficacité sur les récoltes en terre et, au printemps, les blés avaient un aspect superbe. Il n'en fut pas de même pour la vigne et les arbres fruitiers ou forestiers, dont un grand nombre se trouvèrent gelés au niveau de la neige.

1890-1891 — Pendant l'hiver 1879-1880, le thermomètre à minima était descendu 22 fois à Paris au-dessous de -— 10° et avait atteint sous abri —25°.6; durant l'hiver 1890-1891, on n'a compté qu'une dizaine de jours à température inférieure à — 10° et le minimum absolu n'a pas dépassé — 15°. Et cependant au cours de cette dernière saison la plupart des ensemencements de blés d'automne et toutes les avoines furent perdus. Ce fait est dû, d'abord à une absence presque complète de neige sur le sol, et ensuite au passage subit, à la fin de novembre, d'une température élevée à une température très basse à Paris, le minimum du 24 novembre était encore de + 10° 5 et celui du 28 n'était plus que de — 15° 0. Les températures continuèrent à rester basses à Paris en décembre 1890 (— 13° 1 le 15) et en janvier 1891 (— 13° 5 le 20) : en ce dernier mois, la Seine fut entièrement prise du 11 au'24. Les gels et dégels successifs de février et mars achevèrent la destruction des céréales, mais les arbres souffrirent peu. Il est à noter que les vers blancs résistèrent très bien à ces gelées rigoureuses : on en trouva dans le sol glacé à 10 centimètres de profondeur, qui reprirent toute leur vitalité après le dégel. Ces froids intenses affectèrent toute la France et même l'Algérie. Dans le Nord, la couche gelée atteignait, sous un sol nu, 85 à 90 centimètres de profondeur. A Nantes, plusieurs personnes purent, dès le 15 décembre, traverser la Loire sur la glace. Dans le Midi, on nota, les 18 et 19 janvier 1891, des minima sous abri de — 8° 5 à Perpignan, — 17° 5 à Digne, — 35° 0 au Pic du Midi : dans la région de Montpellier, de nombreuses vignes eurent leurs souches fendues par les gelées. La neige tomba abondamment en Algérie vers le 20 janvier, et à Sétif le thermomètre enregistra — 13°. Pendant ce temps l'Islande et l'Amérique septentrionale jouissaient d'un hiver exceptionnellement doux.


1892-1893 — Le mois de janvier 1893 a présenté jusqu'au 25 une période de gelées intenses qui avait d'ailleurs débuté dès la fin de décembre 1892. Les minima ont atteint des valeurs de — 10° à Montpellier et Toulouse, — 11° à Nantes, — 12° à Agen et Le Mans, — 14° à Montauban et Saint-Lô, — 17° à Tulle et Paris, — 18° à Blois et Auxerre, — 19° à Bourges et Melun, — 21° à Somme sous et Besançon, — 22° à Nancy, — 23° à Moulins, — 24° à Wassy, Troyes, Mirecourt et Châteauroux, —25° à Lyon et Vesoul, —26° à Chaumont et Limoges, — 27° au Puy, —31° à Auberive (Haute-Marne, près des sources de l'Aube) où la terre était gelée jusqu'à 90 centimètres de profondeur.
Des chutes de neige importantes se sont produites entre le 1er et le 25 janvier, donnant une couche de 23 centimètres à Avallon, 25 centimètres à Langres, 30 centimètres à Châtillon-sur-Seine et 60 centimètres au Haut-Folin (à 900 mètres d'altitude, point le plus élevé du Morvan).
Toutes les rivières de l'Est ont été gelées. La Seine, après avoir charrié du 30 décembre au 8 janvier, et à nouveau à partir du 13 janvier, a été prise le 18 dans toute la traversée de Paris : la débâcle est survenue le 23. Certaines rivières de l'Ouest ont été également gelées, la Maine par exemple.


1894-1895 — On nota à Paris, au cours de cette saison, 17 jours à température inférieure à — 10° avec un minimum absolu de — 15° 4 le 7 février.
Les froids rigoureux débutèrent à la fin de janvier avec des minima de — 13° à Paris, — 19° à Charleville, — 23° à Nancy; ils se prolongèrent pendant tout le mois de février où, à Paris, des gelées furent observées chaque jour. Dans la région parisienne, la température s'abaissa du 2 au 9 février aux environs de—13 à —14° : aussi le 10 février la Seine était prise et la terre gelée jusqu'à 65 centimètres de profondeur dans les potagers de la banlieue. Après décembre 1879, février 1895 est le mois dont la température moyenne (— 4° 5) a été la plus faible à Paris, cette valeur étant inférieure de plus de 8° à la normale. C'est d'ailleurs à toute la moitié Nord de la France que s'étendirent les grands froids de février 1895. Aux environs du 10, on enregistrait —15° à Nantes, —18° à Sainte-Honorine-du-Fay (Calvados), — 23° à Sainte-Menehould; près d'Orléans, la Loire resta gelée pendant toute la seconde quinzaine de ce mois. A signaler à titre documentaire le minimum de — 43° noté durant cet hiver au sommet du Mont Blanc.

 

 

 

 

 

Révisions : 01/01/1970